Pancrace “Les Champions d’Olympie” photo Gédéon programmes. Stade d’Olympie, Grèce 2004.
Il est à noter que le Pancrace antique fait s’opposer deux hommes qui ne portent aucune protection. S’ ils sont bien vêtus du perizoma (le pagne) les pancratiastes ne sont pas pour autant protégés par des coquilles ou autres gants. Cette particularité a son importance dans la construction technique de cette discipline car l’absence de gants notamment, va provoquer une restriction naturelle de certains coups qui peuvent être dévastateurs pour les mains du combattant. Les métacarpes entre autres sont des os particulièrement exposés aux fractures lors de percussions sans protections. Il est donc imposssible pour le pancratiaste antique d’adopter tous les coups du pugilat, qui se pratique lui avec des cestes (protections métacarpiennes en cuir). La même problématique se retrouve pour certaines techniques de lutte. Nous comprenons ainsi mieux pourquoi les anciens nomment le Pancrace “‘union IMPARFAITE” de la boxe et de la lutte, il faut comprendre union INCOMPLETE.